Augusto Cruz
traduit de l'espagnol par André Gabastou
Christian Bourgois Editeur
litt. etr.
février 2015
325 p.  22 €
ebook avec DRM 15,99 €
 
 
 

Le critique invité

François Rivière (Le Figaro)
a aimé
« Londres après minuit » de  Augusto Cruz  (Christian Bourgois)
« C’est le premier roman d’un Mexicain d’une quarantaine d’années, fou de cinéma, Augusto Cruz. Il raconte l’histoire d’un ex-agent du FBI engagé par un vieux bonhomme qui vit à Hollywood, Forrest Ackerman, pour retrouver la première copie d’un film intitulé “Londres après minuit”. Ce qui est incroyable, c’est que cet homme, Ackerman, a vraiment existé. Lorsque j’étais enfant, j’étais fan d’une revue pour teenager, “Famous monsters” dont il était l’éditeur et qui, comme son nom l’indique, montrait des photos de monstres. Je ne sais pas comment, au fond de ma province, j’avais réussi à mettre la main sur ce magazine, dont les lecteurs les plus célèbres étaient Spielberg et Stephen King, mais en tout cas je l’adorais. Plus tard, vers l’âge de 17 ans j’ai réussi à renconter cet Ackerman venu à Paris. C’était une espèce de personnage pittoresque qui avait créé le personnage de Vampirella. Mais revenons-en au livre de Cruz. Ackerman, arrivé à la fin de sa vie, engage donc un certain McKenzie pour retrouver la dernière copie de ce film muet tourné en 1927. Un film qui existe vraiment, avec dans le rôle principal Lon Chaney, surnommé “l’homme aux 1000 visages”. Ce film a effectivement disparu. Cette recherche s’apparente à une quête initiatique, un voyage à la rencontre des monstres. Ce roman, dans lequel l’auteur a mis je crois beaucoup de lui, est écrit dans une langue merveilleuse, dans un style presque incantatoire, et Cruz se situe à mi-chemin entre William Burrough et Stephen King. Quant à la chute, elle se passe au milieu de la jungle et elle est fabuleuse.”

Propos recueillis par Pascale Frey

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