Peter May
Editions du Rouergue
juin 2016
314 p.  22,50 €
ebook avec DRM 9,49 €
 
 
 

l  e    c  r  i  t  i  q  u  e    i  n  v  i  t  é  

François Lestavel (Paris Match) a aimé
Les disparus du phare 
de Peter May (Editions du Rouergue)

« Ce roman se passe au même endroit que sa fameuse trilogie écossaise, sur l’île de Lewis dans l’archipel des Hébrides. Un homme est rejeté par la mer et échoue sur la plage. Il ne sait pas ce qui s’est passé, ni comment il est arrivé là, il a même oublié qui il était. Mais il semble que les habitants le connaissent, qu’il vit dans une petite bicoque, depuis dix mois, que tout le monde le surnomme « l’écrivain » et qu’il était en train d’enquêter sur un vieux fait divers autour de marins disparus. A l’intérieur de sa maison il n’y a aucune photo, pas de papiers, aucune trace de manuscrit qui pourraient lui donner un indice sur son identité. Il croise un couple de voisins et découvre que la femme était sa maîtresse. Mais il y a deux événements qui vont le mettre sur la piste de son passé : il tombe sur des ruches d’abeilles, qu’il reconnaît. Et il découvre un cadavre dans le phare de l’île. Il y a une deuxième histoire, apparemment sans rapport, qui vient se greffer à la première, mais on découvrira peu à peu ce qui les relie : le père d’une jeune adolescente en pleine révolte, un scientifique travaillant sur les abeilles (tiens, tiens), a disparu. Ce qui est très réussi dans ce thriller écologique, c’est que le lecteur accompagne vraiment le héros dans cette quête d’identité. Et une pointe d’humour vient alléger l’ambiance sauvage. »

Propos recueillis par Pascale Frey
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