Une putain de catastrophe
David Carkeet

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mai 2017
456 p.  8 €
 
 
 
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Une putain de catastrophe

Il est possible de qualifier le mariage de différents adjectifs, ici , en tous cas , c’est clair et c’est une putain de catastrophe.
Je n’ai pas lu du même auteur , l’histoire du linguiste presque parfait, mais ici on retrouve ce jeune homme Jeremy Cook, il a perdu son travail et répond à la petite annonce d’une agence menée par un certain Pillow.
Et là , l’auteur déroule une histoire acadabrantesque à première vue…
L’agence Pillow se révèle vouloir aider les couples en difficulté et ce par la compréhension de leur langage. Jeremy s’installe donc au sein d’une famille, un couple et un enfant, et s’attelle à comprendre son fonctionnement. Il est bon de signaler que le dit Jeremy a d’énormes difficultés lui-même dans sa vie privée, et que le départ de sa dernière petite amie l’a perturbé.Autant dire que le lecteur navigue pendant la lecture de ces 400p serrées entre loufoquerie, comédie de mœurs, sourires, et parfois hochements de tête dubitatifs.
Et, le livre refermé, les bizarreries de Mr Pillow digérées, les réactions touchantes parfois des acteurs de cette comédie grinçante assimilées , je pense que n’importe quel lecteur ou lectrice vivant cette union ne peut que réfléchir plus ou moins certes sur les bienfaits ou méfaits de cette institution.
Il m’est arrivé de penser que la fin de la lecture était bien lointaine, mais en fait, je n’ai même pas lu une page en diagonale tant les répliques ou situations sont savoureuses.

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