Au dernier vivant
Faye Kellerman

HarperCollins
février 2016
512 p.  7,90 €
 
 
 
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3 heures du matin. Le lieutenant Peter Decker reçoit un appel pour un quintuple meurtre dans la propriété de la famille Kaffey. Le magnat de l’immobilier, son épouse et trois de leurs employés ont été froidement abattus. Seul l’un des fils Kaffey est gravement blessé. Sur place, le lieutenant et son équipe découvrent l’étendue de la tuerie et de la zone à couvrir au peigne fin. Pour la Police, il est évident que les tueurs venaient de l’intérieur. D’autant que Kaffey avait pour habitude de recruter son personnel parmi des délinquants en réinsertion. Le promoteur immobilier issu d’un milieu modeste était-il réellement un philanthrope ? S’était-il fait des ennemis aussi bien auprès de ses concurrents que de ses employés ? Pourquoi seul son fils a réchappé à ce massacre ? C’est à ses questions que le lieutenant Decker et son équipe doivent répondre, sachant que la famille du défunt est loin d’être coopérative. Mais l’enquête va se compliquer quand Rina la femme de Decker, se retrouve impliquée malgré elle à l’enquête en cours. Dès les premières pages, on entre au coeur de cette enquête qui nous emmène loin des paillettes de Los Angeles. J’ai bien aimé le personnage de Peter Decker, flic intègre, équilibré et proche de sa famille. De même que Rina, qui n’hésite pas à s’imposer et à donner son avis dans l’enquête de son mari. Dans ce roman policier, le sens du détail très fourni peut permettre à certains de s’immerger totalement dans l’histoire. Pour d’autres, il peut alourdir la lecture.

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