Les blondes
Emily SCHULTZ

10 X 18
fictions
janvier 2015
432 p.  8,40 €
 
 
 
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« Il faut mentir juste assez, ma petite. »

Hazel raconte à rebours. Elle est totalement seule dans un chalet rudimentaire au Canada, et elle s’adresse à la petite fille qui se prépare à sortir bientôt de son ventre. Elle dresse méticuleusement la liste très détaillée de tout ce qui s’est passé depuis qu’elle a pris connaissance du résultat du test de grossesse, déjà très seule dans une petite chambre d’un hôtel New-Yorkais… Un roman qui m’a agrippée dès ses premières pages et qui a su maintenir la tension jusqu’à la dernière phrase (celle que j’ai mise en titre). Emily Schultz (dont c’est le troisième roman) a réussi à beaucoup me surprendre : c’est un mélange de thriller-roman catastrophe-roman sociologique, et c’est réussi ! Il y est beaucoup question de cheveux, d’une mystérieuse pandémie (liée), et la personnalité de l’héroïne est intéressante, parce qu’elle ne se rend jamais tout à fait compte de la réalité des choses. Sans doute l’éclectisme des points abordés amoindrit-il un chouïa l’efficacité finale, mais on a tout de même très envie d’en savoir plus en permanence.

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