Je voyage seule
Samuel BJØRK

Pocket
thriller
octobre 2016
592 p.  8,70 €
ebook avec DRM 8,99 €
 
 
 
 Les internautes l'ont lu

Coup de coeur pour mon premier polar norvégien

« Je voyage seule » nous emmène en Norvège où une fillette a été retrouvé pendue à un arbre dans une forêt, son cartable toujours sur le dos, habillée avec une robe de poupée, et une pancarte autour du cou où est inscrit “Je voyage seule”.

Le supérieur du commissaire Holger Munch chargé de l’affaire, lui demande de faire appel à Mia Kurger, une jeune flic extrêmement douée mais très perturbée depuis le décès de sa soeur jumelle quelques mois plus tôt. Depuis, Mia est partie en exil sur une île éloignée de toute présence humaine pour mettre un terme à ses jours. Lorsque Munch retrouve son ex-coéquipière, celle-ci refuse catégoriquement de reprendre du service, mais accepte néanmoins de consulter le dossier et découvre assez rapidement, que d’autres petites victimes vont bientôt connaître le même sort que celle retrouvée dans la forêt.

Un premier polar très bien ficelé, qui démarre doucement (le temps de présenter les deux principaux personnages), avant de laisser place à une intrigue prenante aux multiples rebondissements et une enquête qui va peu à peu prendre une tournure personnelle. Au fil de la lecture, de nouveaux personnages viennent s’ancrer à l’histoire sans toutefois étouffer l’histoire. On ne s’ennuie pas une seconde. Pour preuve, j’ai lu les 506 pages en une journée.

Chronique de la suite avec « Le hibou » : http://aurayondeslivres.over-blog.com/2017/01/le-hibou-samuel-bjork.html

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Il y a un ange pendu dans un arbre

Enigmatique, non ? C’est la traduction littérale du titre du premier roman de Samuel Björk, qui parait en France sous le titre non moins mystérieux de « Je voyage seule ». Genre désormais célèbre, le polar scandinave voit ici éclore un nouveau talent, qui peut déjà rivaliser avec les plus grands : Samuel Björk nous tient en haleine avec son histoire aux multiples rebondissements, où l’on traque dans l’urgence un tueur d’enfants particulièrement tordu. Les 89 (!) mini-chapitres du roman impriment au récit un rythme soutenu, sans toutefois perdre le lecteur.
Nous sommes en Norvège et le roman démarre fort avec le suicide programmé de Mia Krüger, policière hors-pair et hors-norme, qui va accepter de continuer à vivre pour tenter de résoudre une enquête très difficile. Qui tue des petites filles et accroche à leur cou le panneau « Je voyage seule » -d’où le titre assez déconcertant du roman ? Holger Munch, chef de la police, lui aussi sur la touche, reprend du service, à ses côtés. Deux flics donc, meurtris par la vie, fragiles et forts à la fois, excessifs et incorruptibles. Des personnages d’une grande humanité, comme ceux que l’on apprécie particulièrement dans les polars scandinaves.
Ce roman captivant nous décrit par ailleurs un monde où les souffrances exacerbées des hommes et leur désespoir infini conduisent parfois à la folie. Car tout finit par s’expliquer… Et c’est dans le passé qu’il faudra chercher la clé de l’énigme en se méfiant des apparences. De nombreux retours en arrière émaillent le récit et ainsi l’auteur nous emmène sur de fausses pistes, il nous balade jusqu’aux dernières pages d’un suspect à l’autre. En dire plus risquerait de gâcher votre plaisir… !
Si ce roman vous a captivé, sachez que Le hibou, annoncé comme sa suite, vous attend déjà. Vous y retrouverez les deux policiers dans une nouvelle enquête, tout aussi haletante.

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