La Maison des hautes falaises
KAREN VIGGERS

Le Livre de Poche
mars 2016
512 p.  8,40 €
ebook avec DRM 14,99 €
 
 
 
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Dans un endroit isolé d’Australie, Lex Henderson vient tenter de calmer sa douleur et panser ses plaies. En effet, quelques mots plus tôt, sa fille Isabelle décédait de la mort subite du nourrisson. Ce drame a pulvérisé en éclat son mariage.

Dans le même endroit, vit une jeune femme Callista, peintre passionnée mais fragile et désorientée. Elle aussi doit survivre à l’échec de son mariage et réapprendre à vivre.

Toujours dans le même endroit, il y a des baleines qui traversent la baie car il s’agit de la route que ces géantes empruntent depuis toujours pour se rendre en Antarctique.

Vous l’aurez compris : Lex, Callista, les baleines et le lieu sont les ingrédients pour l’éclosion d’une formidable histoire d’amour. Encore faut-il que les deux protagonistes acceptent d’ouvrir à nouveau leur coeur. La nature grandiose du lieu joue dans le roman un grand rôle et aidera à leur guérison.

Karen VIGGERS est vétérinaire et docteur en étude de la faune sauvage. Ce qu’elle nous raconte au sujet des baleines est fort intéressant.

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Deux êtres cabossés par la vie, par le poids du passé, qui vont finir par se rencontrer, réunis par l’amour de la nature sauvage et des baleines.

Lex Henderson décide de quitter Sydney et sa vie confortable de journaliste radio pour aller se terrer dans un village, sur la côte australienne. Hanté par un drame familial, il passe ses journées à traîner sur la plage et à noyer son chagrin dans l’alcool la nuit. Callista, artiste peintre, fille de hippies végétariens, a également eu son lot de malheur. Un jeu du chat et de la souris va vite se mettre en place entre nos deux héros qui bien qu’attirés, va se transformer en un “Je t’aime, moi non plus”. Incapables d’avouer leurs sentiments, de surmonter la complexité de leurs passés. On se laisse porter par ce roman qui traite à la fois de la vie, du poids du passé, du deuil, de la reconstruction de soi, avec en toile de fond les grands espaces australiens. Ecrit par une vétérinaire spécialiste de la faune sauvage, “La maison des hautes falaises” nous offre une véritable ode à la nature, avec de nombreux descriptifs très détaillés qui nous permettent de nous immerger dans ces magnifiques paysages. Vers la fin, le personnage de Callista m’a un peu agacée avec une certaine jalousie incontrôlée qui n’a pas lieu d’être, surtout avec un homme qu’elle ne connaît à peine. Bien que la dernière partie apporte un semblant de solution entre nos deux protagonistes, j’ai trouvé que l’on reste un peu trop focalisé sur le sauvetage de la baleine. Cela dit, pas inintéressant mais un peu longuet tout de même…

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