Le linguiste était presque parfait

Traduit de l’anglais par
Nicolas Richard
Points
avril 2013
302 p.  7,50 €
ebook avec DRM 11,99 €
 
 
 
 La rédaction l'a lu

Tout en humour !

Si vous aimez Raymond Queneau, si vous avez fréquenté la plateforme de l’autobus A et si rien ne vous enchante plus qu’un bouquet de fleurs bleues ; si Vialatte vous convainc de la grandeur consécutive d’Allah et si le « Bardadrac » de Gérard Genette est votre livre de chevet –chez nous, il est dans les toilettes, ce qui augmente dangereusement le temps d’occupation des lieux ; si Joseph Connolly (le barbu) et ses collectionneurs de bouches d’égouts vous éclate et si Thurber vous fait pleureur de rire… bref, si vous aimez le langage et les intrigues barrées, vous allez adorer les aventures de Jeremy Cook, comme le capitaine.

Eminent linguiste du non moins éminent Institut Wabash, dont la principale occupation est d’étudier le langage des bébés avant même qu’ils ne le possèdent, Cook se retrouve mêlé de beaucoup trop près à une affaire de meurtre lorsque l’un de ses collègues a le mauvais goût de venir passer l’arme à gauche dans son bureau. Très indélicat, vous en conviendrez. S’ensuit une enquête des plus loufoques, parsemée ça et là de cadavres pas très exquis, menée à vue par un inspecteur aussi gros qu’érudit, où qui ne dit mot ne consent point, bien au contraire !

Un moment de pure littérature et d’humour anglo-saxon comme on les aime, où, à chaque page ou presque, « on s’en paie une tranche » !

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