critique de "Eh bien dansons maintenant !", dernier livre de Karine Lambert - onlalu
   
 
 
 
 

Eh bien dansons maintenant !
Karine Lambert

Le Livre de Poche
mars 2017
224 p.  6,90 €
ebook avec DRM 11,99 €
 
 
 
 Les internautes l'ont lu
coup de coeur

Un miraculeux « concours de circonstances »

« Eh bien, dansons maintenant ! » de Karine Lambert est un beau roman qui parle avec délicatesse de la crainte de vieillir, de la solitude et qui laisse entrevoir d’autres possibilités. L’auteur raconte avec subtilité, poésie et quelques pointes d’humour le concours de circonstances qui amène les deux attachants protagonistes à se rencontrer et ce qu’ils vont faire de cette surprise inattendue que la vie leur offre.

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coup de coeur

Le cÅ“ur n’a pas de rides

Oh! Que cette lecture fait du bien! Karine Lambert à trouvé les mots justes pour raconter avec légèreté une histoire qui parle de thèmes poignants pas toujours faciles à aborder – la perte d’un être cher, les pièges de l’âge, la pression sociale et familiale. Une belle histoire d’amour, pas du tout kitch, qui m’a profondément touchée.

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nuit blanche

Une belle histoire

Un livre absolument enchanteur qui parle magnifiquement d’amour, de courage et d’espoir. Un amour naissant à l’âge mûr, un sentiment qui peut renaître au moment où on s’y attend le moins. L’amour et le bonheur sont intemporels. Quel plaisir de lire une telle histoire !

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coup de coeur nuit blanche

Tout en délicatesse

Oh que ce livre fait du bien…
Le début est triste pourtant. Marguerite Delorme a 78 ans, elle perd son mari, notaire de la bourgade de Maison-Laffite. Toute sa vie a été dictée par lui, une vie austère où seul Chopin pouvait s’inviter. Au début de leur mariage, son mari avait décrété qu’elle porterait robe et chignon, qu’ilétait plus judicieux qu’ils se vouvoyent. Une vie rangée, tristounette. Marguerite est un peu perdue lorsqu’elle se retrouve seule dans sa grande maison bourgeoise. Elle apprend à apprivoiser sa liberté.. Il y a bien son fils Frédéric mais il est tellement comme son père et ne commprend pas que Marguerite reprenne les rennes de sa vie.

Cela fait sept mois que son mari est décédé, le docteur Dubois envoie Marguerite en cure à Bagnères de Bigarre.

Marcel Guedj de son côté a passé une vie heureuse avec son premier amour, Nora. Ils venaient d’Algérie et ne savaient rien faire l’un sans l’autre. Nora meurt tragiquement, c’était il y a un an. Marcel perd goût à la vie. Sa fille unique Manou lui offre une cure à Bagnères de Bigarre. Il s’y rend avec des pieds de plomb en ronchonnant.

Et puis on devine qu’ils se rencontreront….

Un thème encore un peu tabou est abordé ici, l’amour au crépuscule de la vie.

Avec beaucoup de délicatesse et de pudeur Marcel et Marguerite vont se rapprocher. L’amour peut-il encore commencer si tard ?

Un livre feel good, une plume fluide, tout en douceur, tout en tendresse qui m’a touché. Une très belle histoire que je vous conseille vivement.

Je sens que je vais sortir de ma PAL « L’immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes », le premier roman de Karine Lambert.

Ma note : un petit coup de coeur 9.5/10

Les jolies phrases

Le jeune garçon voyait son père pleurer pour la première fois. Les hommes redeviennent des enfants quand ils quittent leur patrie.

Le bonheur est plus bruyant quand il est partagé.

Tant qu’il a mal , elle est là.

Seul, il végète. Il a besoin d’être deux, c’est l’autre qui l’enracine.

Un homme, venu d’un ailleurs mystérieux, l’emmène dans un endroit connu de lui seul et trouve ça grisant. Elle a l’impression de manger une friandise en cachette.

L’impossible choix entre mourir et viellir. Les solitudes se croisent mais ne s’apaisent pas. Passer de l’enfance à l’âge adulte, c’est perdre une à une ses illusions. De l’âge adulte à lavieillese, ce sont d’autres renoncements. Parfois la tête se dégrade plus vite que le corps. Parfois, c’est le contraire.

Il l’enlace avec la même délicatesse qu’une orchidée, dessine des courbes autour des angles, invente des caresses. Ruban par ruban, il délace le corset invisible qu’elle a porté pendant toutes ces années. Il la respire.

Retrouvez Nathalie sur son blog 

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