La Fille de Brooklyn
Guillaume MUSSO

Pocket
mars 2016
576 p.  8,40 €
ebook avec DRM 7,99 €
 
 
 
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Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils se connaissent à peine et pourtant ils vont se marier. Lui, c’est Raphaël, elle, Anna. Lors d’une escapade dans le Sud de la France, il veut en savoir plus sur sa belle métisse. Elle lui montre un cliché. Ecœuré par l’atrocité de la photo, il part sans demander d’explication mais très vite il se rend compte de l’horreur qu’elle a dû enduré. Quand il revient, Anna a disparu. Débute alors une enquête où Raphaël va se rendre compte qu’Anna n’est pas ce qu’elle prétend être.

Un virage du côté de Guillaume Musso. Pas radical mais suffisamment pour se rendre compte de l’évolution aussi bien au niveau de l’écriture, de la façon de mener l’intrigue mais également au niveau des dialogues. Comme à son habitude, l’auteur nous balade entre Paris et sa ville de prédilection, New-York. Ici, pas d’histoire d’amour teintée de pseudo-fantastique, fini le personnage féminin grande gueule, limite irascible des derniers romans. Dans La fille de Brooklyn, Anna est très peu présente, elle est le fil rouge de cette histoire.

L’auteur a introduit le personnage de Théo, le fils de Raphaël, un bout’chou qui apporte une touche de légèreté. Marc, l’ami et voisin de Raphaël, ancien capitaine de la BRB, apporte lui, un peu de nerf et donne à ce roman un côté plus policier. On sent là un travail de documentation plus approfondi. De même, les détails et les descriptions en général sont plus développés, plus recherchés.

Contrairement à ce que beaucoup prétendent, La fille de Brooklyn n’est pas un thriller, et pas non plus un polar. Mais une gentille enquête sur fond de cold-case. Malgré tout, quelques petites longueurs et quelques rebondissements qui relancent le roman. Et une fin dont nous ne avait pas habitué l’auteur.

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