Le petit-fils
Nikolas Butler

traduit de l'anglais par Mireille Vignol
Stock
La Cosmopolite
janvier 2020
350 p.  22 €
 
 
 
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coup de coeur

Coup de coeur

Lyle et Peg forment un couple uni, que la vie n’a cependant pas épargné en leur enlevant brutalement un petit garçon de quelques mois.
Quelques années plus tard, le sourire de Siloh, leur fille adoptive, est venu illuminer leur quotidien.
Les années ont passées, Shiloh est maman à son tour, d’un petit Isaac, enfant curieux et attachant qui fait le bonheur de ses grands-parents et surtout celui de Lyle qui aime partager avec son petit-fils des bonheurs simples.
Ce qui aurait pu être une vie banale et heureuse va tourner au cauchemar lorsque Shiloh s’éprend d’un prédicateur aussi exigeant que manipulateur qui réussit à la convaincre que l’enfant à un don de guérisseur.
Nickolas Butler aborde dans ce magnifique roman un fait de société grave et malheureusement florissant dans l’Amérique profonde. Celui des croyances sectaires et délirantes qui constituent trop souvent une mise en danger de la santé physique et mentale de ses adeptes. Notamment des plus vulnérables, les enfants, tristement victimes de certains illuminés, voire d’escrocs sans scrupules ou de prédateurs.
J’ai aimé découvrir cet auteur qui sait à travers ses personnages nous plonger dans les tréfonds de l’âme humaine, tous sont décrits avec minutie, certains sont admirables par leur courage et leur bienveillance alors que d’autres dévoilent leur noirceur ou leur faiblesse.
« Le petit fils » est un roman poignant, traité avec beaucoup de délicatesse.

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