La vie devant soi
Romain Gary

Gallimard
folio
mars 1982
273 p.  8 €
 
 
 
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Mohammed est un orphelin musulman élevé par une vieille femme juive. C’est non seulement l’histoire d’amour entre ces deux êtres qui est raconté ici mais une galerie de personnages qui créent l’équilibre d’un immeuble, voire d’un quartier.
Le ton est celui de l’enfant, narrateur de bout en bout. Le rythme et le vocabulaire de l’écriture reflète sa maturité grandissante. S’il décrit parfois simplement les choses ce sont entre les lignes que le texte se densifie. Romain Gary révèle ici non seulement les besoins et inquiétudes d’une certaine population parisienne des années 1960-70 mais aussi des besoins humains les plus primaires que le ton naïf de l’enfant emplit de poésie.

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coup de coeur o n  l  a  r e l u

Inclassable, unique, inoubliable

La vie devant soi est une tranche de vie d’êtres presque sans identité, qui n’ont rien pu apprendre, ne comprennent pas grand chose et mélangent tout le reste, mais qui se battent pour trouver leur place.
Le lecteur est secoué par la tendresse de l’enfant du foyer clandestin qui reste fidèle à Madame Rosa, tout en ayant sur cette ancienne prostituée rescapée d’Auschwitz un regard implacable.
Le ton accorde une légèreté à un récit qui n’en a aucune, à une histoire terrible remplie d’amour et de foi en l’humanité.

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