Alexander MAKSIK
Belfond
roman
février 2018
464 p.  21,50 €
ebook avec DRM 14,99 €
 
 
 

l  e   c  r  i  t  i  q  u  e   i  n  v  i  t  é   

François Lestavel (Paris Match) a choisi
« L’oiseau, le goudron et l’extase » de  Alexander Maksik  (traduit de l’anglais par Sarah Tardy) paru chez Belfond

« Ce deuxième roman d’Alexander Maksik est un livre plus émotionnel que cérébral. Il commence tranquillement avec Joey, un jeune homme apparemment insouciant, sans grande ambition, qui travaille au bar de la plage. Mais il est moins léger que les apparences ne le laissent supposer, il sent le chaos en lui et se demande s’il ne serait pas bi-polaire. Il a la sensation d’être une bombe à retardement. Mais le cataclysme ne va pas arriver de là où il l’attendait : il reçoit un appel téléphonique de son père lui annonçant que sa mère vient de tuer à coups de marteaux un homme qui tapait sur sa femme. Deux coups pour défendre cette femme, on l’aurait compris, mais elle en a frappé sept et cela ressemble à de l’acharnement. La mère va être condamnée à la perpétuité et cela va bouleverser évidemment la vie de la famille. Le père vend tout pour déménager près de sa femme, où Joey vient le rejoindre.

Très vite, la mère devient la star de la prison. La petite copine de Joey, un peu exaltée, est fascinée par elle. Et voici notre garçon embarqué dans une histoire qui le dépasse, par une fille qui n’est pas tout à fait d’aplomb et veut jouer les justicières à son tour.

Chaque personnage existe pleinement. C’est un livre plein d’émotion, de tendresse et de brutalité à la fois, qui ressemblerait à un volcan sous la douceur du soleil. »

Propos recueillis par Pascale Frey
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