Une vierge et une cuillère en bois (Un endroit d'où partir Vol. 2)
Aurelia Jane Lee

Editions Luce Wilquin
smeraldine
septembre 2016
288 p.
ebook avec DRM 13,99 €
 
 
 
 Les internautes l'ont lu

Cela fait douze ans que Juan Esperanza Mercedes de Santa Maria de los Siete Dolores aujourd’hui âgé de 21 ans, a quitté le couvent et n’a plus vu Mercedes et Gabriel.

Juan est toujours à la recherche de ses racines, à la recherche de lui même. Il a à nouveau tout quitté pour reprendre la route et trouver refuge dans un couvent où il sculptera une madone. Cette madone est véritablement magnifique, c’est avec elle qu’il reprendra la route glanant par ci par là l’aumône jusqu’au jour où il arrivera au village de Mercedes et Gabriel. Emotion des retrouvailles.

Juan éprouve deux manques en lui, la peinture et faire l’amour. Il succombera à la tentation hésitant entre deux amours et prendra à nouveau la fuite laissant derrière lui en souvenir une cuillère en bois et un lien très important.

On retrouvera Dona Rosa, la quarantaine. Sa fille, Clara Luz comblera un vide en créant une école, orphelinat hors du commun « Todas las aves del cielo » , laissant une grande place aux arts et talents de ses pensionnaires.

De nouvelles rencontres pour Juan, Lourdes, Montseratte…..On retrouvera avec plaisir Don Isaac et Remedios.

Cette saga se poursuit nous donnant tour à tour des nouvelles de chacun. Juan est toujours à la recherche de lui-même, amour et peinture restent ses principaux moteurs.

Ce peintre hors du commun a une sensibilité extrême. Il se pose beaucoup de questions dont l’incidence de son comportement sur la vie des autres.

Une ambiance agréable, une écriture visuelle, très narrative m’ont encore fait passé un agréable moment de lecture.

Ma note : 8.5/10

Les jolies phrases

Il était persuadé que c’était en attendant le moins qu’on recevait le plus.

Il était de ces hommes que les femmes excusent d’avance et dont elles rêvent d’être le parfait complément.

Il était bien placé pour savoir que si l’on a trahi ou abandonné quelqu’un, cela ne se rachète en aucune façon. Cela dure forcément toute une vie, quoi que l’on fasse.

Se pouvait-il qu’un simple geste, une heure dans une vie, une décision prise un peu trop vite, pût ainsi mener toute une existence dans une impasse ? Et faire souffrir tant de personnes ?

Les gens têtus sont les plus difficiles à aider, quelle que soit l’amitié qu’on éprouve pour eux.

Les femmes n’avaient pas l’air aussi tourmentées par leur organe génital.

Le bonheur n’était-il pas qu’une tournure d’esprit, que l’on pouvait finalement adopter quoi
qu’il arrive ?
Etait-il possible de devenir un être humain bon, sain, sans impact négatif sur l’existence des autres ?

Maintenant, c’étaient les chevaux qui lui enseignaient la patience, la douceur, l’écoute et la confiance.

Toucher et regarder sont deux façons très différentes d’appréhender les choses, même si, le plus couramment, ces deux perceptions sont liées et influent l’une sur l’autre.

Si être mère pouvait causer bien des douleurs, il n’avait jusqu’alors pas vraiment envisagé que ne pas être mère pouvait être douloureux également.

Certes c’était peut-être bien ça l’amour : prendre et accepter ce qui naissait de soi. Aimer et peindre étaient définitivement liés.

Le pouvoir de changer appartenait à chacun, et l’on ne pouvait y forcer personne.

https://nathavh49.blogspot.be/2017/04/un-endroit-dou-partir-tome-2.html

partagez cette critique
partage par email