Patrick McGuinness
Traduit par Karine Laléchère
Le Livre de Poche
août 2013
504 p.  8,20 €
 
 
 
Alexandre Fillon

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Alexandre Fillon (Lire, Livres Hebdo, Le JDD) a aimé

« Les cent derniers jours » de Patrick McGuinness (Grasset)

« Ce premier roman est l’oeuvre d’un poète anglais, mais un poète extrêmement romancier. Le livre se passe à la fin des années 80 et raconte l’histoire d’un jeune homme qui, alors qu’il vient de perdre son père, décide d’accepter un poste d’enseignant à Bucarest. Là-bas, Ceausescu dirige encore le pays, mais plus pour longtemps et notre héros découvre un monde sur le point de basculer avec néanmoins un chef d’état encore très présent, les dénonciations, les trafics de toutes sortes, un peuple qui vit sous le joug de cette dictature. Il sympathise avec un autre professeur, qui lui présente tous les gens un peu louches de la ville. Il va aussi vivre une histoire d’amour un peu compliquée avec la fille, très belle, d’un des membres du parti, et sympathiser avec des espèces de pseudo-révolutionnaires… Bref, il se trouve aux premières loges d’une société en pleine révolte et sur le point d’exploser. Il y a un vrai suspense, comme dans un livre de John le Carré, mais c’est aussi le portrait d’une époque, et malgré ses 500 pages, il n’y a pas un moment de creux. Il a remporté le prix, mérité, du premier roman étranger. »

 
 
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