Francis Scott Fitzgerald
Le Livre de Poche
mars 2017
480 p.  8,20 €
ebook avec DRM 15,99 €
 
 
 

l  e   c  r  i  t  i  q  u  e   i  n  v  i  t  é     

Eric Neuhoff ( Le Figaro) a aimé
« Je me tuerai pour vous et autres nouvelles inédites  » de Francis Scott Fitzgerald, traduit de l’anglais par Marc Amfreville (Grasset-Fayard).

« Je ne savais pas qu’il restait des textes inédits de Fitzgerald, mais une professeure d’université américaine a découvert ces quinze nouvelles et ces trois synopsis qui, à l’époque, avaient été refusés par des éditeurs. Peut-être parce qu’ils étaient trop sombres, trop tristes, pas dans l’air du temps. Certes, ils ne sont pas tous épatants et sont plutôt destinés aux aficionados, mais ils représentent néanmoins une sorte de courbe de température dans l’humeur de Fitzgerald. Plusieurs de ces histoires se passent dans des hôpitaux, ce qui est émouvant lorsqu’on sait qu’il les écrivait pour payer les soins médicaux de Zelda, mais aussi les frais de scolarité de leur fille Scottie. En toutes circonstances, il conserve son humour, décrit de ravissantes infirmières s’occupant de patients complètement cinglés. Il parle aussi pas mal de cinéma. J’adore la nouvelle du couple qui veut divorcer, mais n’arrive pas à se débarrasser de ses domestiques. Le mari et la femme retombent amoureux parce qu’il est plus simple pour eux de rester ensemble. Il s’intéresse à un tas de trucs différents et, comme il doit gagner de l’argent, est obligé de se disperser, ce qui l’empêcher de terminer « Le dernier Nabab », cet ultime roman qui restera inachevé. A cette époque de sa vie, il est un peu tombé dans l’oubli, mais il garde une espèce d’optimisme insensé, et les yeux éblouis de celui qui va réussir à séduire la plus belle fille de l’université. »

Propos recueillis par Pascale Frey

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