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Une fraîche fantaisie dans un Berlin verdoyant
Étudiant en géographie, peinant à avancer sur sa thèse, le narrateur, sur les conseils de son directeur, s’envole pour Berlin, une ville « où l’on croise l’histoire à chaque coin de rue ». Là, il fait la connaissance de Dora, jeune demoiselle invivable mais attachante, qui invente sa vie et s’immisce, doucement mais sûrement, dans la sienne. Ensemble, ils passent des moments hors du temps, improbables, mais qui font pourtant bien partie de la vie terrestre. On retrouve dans ce deuxième roman de Clément Bénech le flegme et la désinvolture qui faisaient déjà le charme de son premier, L’été slovène. L’auteur a le bon goût, par rapport au précédent livre, d’économiser les jeux de mots et de saupoudrer ses lignes de davantage de sensibilité. Se glissent parfois, entre les paragraphes, des photographies, des schémas, des tentatives de dessins, qui ajoutent à la grâce (une forme de) qui enveloppe le texte. Cette émotion et cette fantaisie concourent au charme et à la fraîcheur de l’ensemble, qui respire la jeunesse et la légèreté, dans un Berlin verdoyant. On s’en délecte – et on attend le prochain opus. |
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