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LE CHANT DES MAREES
CHARLES WATSON

unicite
mai 2015
-1 p.  13 €
 
 
 
 Les internautes l'ont lu
coup de coeur

Poésies d’espérance. Marées nostalgiques.

Comme une porte que l’on entrouvre subrepticement, ivre de secrets. Laisser les rais de cette lumière bercer les poèmes. Maux sur les mots, fraternité et sel enlacés sur l’aura qui se donne sans retenue, l’heure est grande. « Le chant des marées » est l’espoir qui ne peut se nommer. Trop beau, trop grand. Attendre le moment de l’hospitalité heureuse qui encense la clef des délivrances. Le pays dérive, s’éloigne des visions empreintes d’humanité. Le froid attise les verbes et les sanglots renforçant la beauté du dire qui s’épanche. Cueillir à pleines brassées « La mémoire d’une île… Si j’ai encore à te dire le passage. De la mer je l’écrirai. » Moissons verbales, grandeurs des cimes, vagues qui croisent l’encre salvatrice. Orée, plénitude allouée. « Pour un grand jubilé/Et les sources les plus secrètes/ Sont comme des ressacs. » Comprendre le filigrane salvateur, les cris arrachés à la terre-mère. Retenir la ferveur d’une marée abandonnée dans un exil où le tout est abyme et sanglots. La nostalgie s’amplifie, chant des marées mélancoliques. Les voix éteintes, résurrections grammaticales. Les marées sont des sanglots accrochés à la vague qui frappe et ne lâche rien. Le néant se voudrait tempête. Mais la grandeur gagne le rivage. Rime avec cette gestuelle qui prie sur un papier que l’on retourne. Watson Charles est un poète. Un homme debout. Un passeur, un éclaireur qui force la douleur à mourir. Il annonce la rédemption des souffrances. Ecrit les larmes d’airain et les chants du rappel des marées à jamais. D’une beauté infinie. Publié par Les Editions Unicité. A lire, relire, apprendre par cœur les poèmes où le mémoriel est roi.

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