Astérix chez les Pictes - 35
René Goscinny

Editions Albert René
octobre 2013
48 p.  9,99 €
 
 
 
 La rédaction l'a lu

Il est arrivé le nouvel Astérix, 52 ans après Astérix le gaulois, le premier album ! Il avait été tiré à 6000 exemplaires, je m’en souviens, j’ étais l’un des premiers chez le libraire. Obélix était presque mince !  Depuis grâce à la potion magique de Panoramix, c’est 3 millions d’exemplaires qui ont été mis en vente au mois d’octobre.

Où donc allait nous conduire ce trente-cinquième épisode ? Le suspense était insoutenable !

C’est l’hiver et le village gaulois est recouvert de neige. Astérix et Obélix sont partis ramasser des huîtres. Ils trouvent un homme congelé dans un bloc de glace. Il est  soigné au village par Panoramix qui découvre que c’est un homme peint, un guerrier Picte qui vient des basses terres écossaises. Astérix et Obélix, sans Idéfix, ont pour mission de ramener cet étranger dans son pays, dans son clan, et de comprendre ce qui est arrivé à Mac Oloc, leur nouvel ami.

L’impatience était forte de savoir comment Astérix survivrait à la disparition de ses deux créateurs dans la réalisation de ce nouveau livre. Le scénariste, Jean-Yves Ferry (Le retour à la terre, De Gaulle à la plage) très doué, et Didier Conrad le dessinateur (Les Innommables) ont repris les commandes. J’ai retrouvé le plaisir de tourner ces 46 pages, avec ces personnages qui n’ont pas changé – bravo les dessins !-  sans me poser de questions sur le scénario, classique: les romains qui s’envolent comme des fusées, les pirates qui coulent lamentablement sans combattre, la potion magique, les disputes entre Astérix et Obélix, les luttes de clans et l’histoire d’amour. Sans oublier les jeux de mots (quelquefois un peu tirés par les kilts) et les clins d’œil sur l’actualité contemporaine dont les parents sont friands. Ces plaisanteries participent à la lecture en famille, l’ouvrage s’adressant aussi aux « grandes personnes ». Encourageons Ferri et Conrad à poursuivre. C’est bien de continuer à faire vivre le petit gaulois!  Et tant pis si certains astérophiles grincent un peu des dents.
Sur la couverture Astérix nous fait signe.  Suivons -le !

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