Chère Agatha Raisin, Vos aventures sont arrivées à point nommé sur ma table de chevet. Après cette sensation d’étouffement due à l’actualité, j’avais besoin de respirer l’air pur, mais pas si calme, de votre campagne anglaise, ma propre campagne, pluvieuse, venteuse, ne favorise pas une sortie. Je vous découvre dans cette nouvelle enquête et, j’avoue, que vous ne déparez pas votre ancêtre, Agatha Christie, d’ailleurs vous en portez le prénom comme un hommage. Vous êtes aussi attachante qu’horripilante. Vous fûtes une femme d’affaire impitoyable, il suffit lire la façon avec laquelle vous retournez le journaliste mâle. Je vous comprends d’être heureuse de retourner dans votre maison, boire un coup, voire plus, au Red Lion… L’enquêteur, Bill Wong, en manque de moyens et d’effectifs, compte vraiment sur vous pour élucider les affaires à sa place. Ne serait-il pas un gros feignant, votre copain ? Mais, ces enquêtes vous plaisent tant, que ce serait dommage de ne pas vous les confier ! Comme vous, je suis sous le charme de James et je vois poindre, à la fin du livre, matière à un prochain opus, mais je n’en dis pas plus. Occupons-nous de cette randonnée mortelle à Dembley. Jessica, présidente du groupe des marcheurs fait rouvrir tous les chemins de randonnée, occupé illégalement et en douce par les propriétaires terriens. Cela lui fait un certain nombre d’ennemis, d’autant que la donzelle a très mauvais caractère. Or, on retrouve Jessica morte dans le champ de colza de Sir Charles Fraith. Déborah, membre de du club des marcheurs vous demande d’enquêter et trouver le tueur ou la tueuse, ne soyons pas sexistes. Votre « génitrice » M.C. Beaton écrit dans les gammes de l’humour décapant, de la légèreté, de la gaffe, des contraires. Tout ceci est so British, bien lié, très agréable à lire. Je vais remonter jusqu’au premier tome pour voir le genèse de votre vie, car Chère Agatha Raisin, vous me plaisez beaucoup, je crois que je vais devenir fan. A très bientôt de vous lire dans de nouvelles aventures Amicalement Zazy