Il était une lettre
Kathryn Hughes

Le Livre de Poche
février 2016
416 p.  7,70 €
 
 
 
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Suspense, secrets et sentiments

Manchester, 1973. Dire que Tina n’a pas la vie douce relève de l’euphémisme. Son mari Rick boit, dilapide ce qu’elle gagne et la bat. Après des années d’hésitation, elle a enfin trouvé le courage de fuir, mais manque encore d’argent. En attendant de réunir la somme nécessaire, elle se réfugie le week-end dans un magasin caritatif, où elle travaille bénévolement. Les occasions de rire et de rêver restent cependant rares. Alors lorsqu’elle trouve une missive dans la poche intérieure d’un vieux costume, Tina ne résiste pas au plaisir de l’ouvrir. Sans se douter une seconde que ce courrier, daté du 4 septembre 1939, va faire basculer son destin. Un certain Billy y demande le pardon et la main d’une jeune femme qu’il surnomme affectueusement Chrissie. Malgré la guerre qui éclate le garçon lui promet d’être un tendre mari et un bon père pour le bébé qu’elle porte. Cette lettre non oblitérée, Tina comprend que personne ne l’a postée. Et que sa destinataire, prénommée comme elle Christina, ne l’a donc jamais lue. Emue, elle décide de tout faire pour retrouver la trace de son homonyme et lui remettre le courrier qu’elle aurait dû recevoir trente ans plus tôt. Contrairement à nous, lecteur, elle ignore qu’une autre personne recherche elle aussi Chrissie. A travers cette double quête, Kathryn Hughes jette un pont entre la seconde guerre mondiale et les années 1970. Elle nous embarque dans une histoire d’amour impossible et dépeint avec brio deux femmes battues mais battantes. Suspense, secrets et sentiments : rien ne manque à ce roman, numéro 1 des ventes en Angleterre. 

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coup de coeur nuit blanche

Une formidable saga familiale

Une formidable saga familiale, qui démarre par une lettre retrouvée dans un vieux costume. C’est Tina, travaillant dans une friperie, émue par le contenu de cette lettre, va mener l’enquête pour retrouver la destinataire : Chrissie. Grâce à cette lettre, elle va se rendre compte qu’elle est victime d’un homme violent, qui la bat, lui enlève sa liberté ainsi que l’enfant qu’elle attendait. C’est suite à ce moment ultra-violent, que Tina aidée de ses amis, va reprendre sa vie en main, commencer sa quête qui va l’emmener dans le destin d’une famille au début de la deuxième guerre. On se plonge avec délice dans cette histoire familiale, emplie de conventions sociales, de difficultés familiales, de non-dits, d’orgueil, de vanité, d’amour, de souffrance, d’abandon, de joie, de bonheur, de gaieté. C’est vivant, intense, on vit et frémit avec eux jusqu’au dénouement final qui nous met le sourire aux lèvres. C’est une très belle découverte, à conseiller à ceux qui aiment les sagas.

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