L'Invitation
Elizabeth DAY

10-18
mai 2018
382 p.  8,10 €
 
 
 
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coup de coeur

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coup de coeur

Je remercie les Editions 10-18 pour l’envoi de » L’invitation ».

Cela faisait un petit moment que ce roman était dans ma P.A.L. et bizarrement, j’avais du mal à le commencer, un autre ayant toujours ma préférence.

Et puis samedi dernier, j’ai décidé de le lire et… je l’ai dévoré en deux jours !

Martin Gilmour accompagné de sa femme Lucy, est invité à la fête du quarantième anniversaire de son ami de plus de 20 ans, Ben.

Une amitié qui n’aurait jamais dû voir le jour car les deux jeunes ados n’appartiennent pas du tout au même milieu social quand ils se rencontrent en pension.

Si Ben est issu d’une famille aristocratique richissime, Martin est orphelin de père, élevé par sa mère qui ne roule pas sur l’or. Seuls ses excellents résultats scolaires lui permettent d’obtenir une bourse et de fréquenter de très bons établissements scolaires.

Au travers de chapitres alternant le passé et le présent, nous découvrons la réalité de cette relation entre les deux hommes : fascination, manipulation et homosexualité refoulée pour Martin, besoin d’adulation pour Ben qui, toutefois, maintenant qu’il envisage une carrière politique voudrait bien prendre ses distances.

Cette histoire est extrêmement bien ficelée avec une peinture sociale très juste, des portraits psychologiques fouillés et une fin qui donne froid dans le dos.

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coup de coeur

C’est un roman qui se lit avec aisance avec un côté addictif pas déplaisant du tout. Pas comme certains de ses personnages .
Une soirée luxueuse donnée par des membres de la Haute Société doit être le point de départ d’une belle carrière politique pour l’invitant, Ben.Nous sommes en Angleterre.
Si « tout ce qui compte » est invité s’y trouve aussi l’ami de toujours, Martin ainsi que son épouse Lucy.
Ils sont amis depuis le collège, étudiants de grande universités, et liés à jamais, en principe, par un drame survenu à cette époque.
Qui protège qui ? Chacun son tour certainement.
Le point névralgique de ce roman est en fait la différence de classe sociale qui sépare ces deux jeunes hommes et ce que cela inclut généralement parfois dans la vraie vie et en particulier dans les romans .Ajouté à cela une homosexualité non assumée chez Martin ; une adoration voire un amour pour Ben et sa famille. Il se rendra compte trop tard que ces grandes familles chassent en meute et n’acceptent pas réellement ceux qui ne sont pas de leur caste.
Ces deux jeunes gens ne sont pas très sympathiques ,l’épouse de Ben non plus d’ailleurs, seule Lucy, une jeune femme honnête avec ses propres sentiments se démène pour que son Martin de mari puisse se délester de ses vieux démons.
C’est avant tout un roman psy ,avec une fin inattendue . J’ai beaucoup aimé.

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