Le Syndrome Copernic
Henri Loevenbruck

Flammarion
janvier 2007
441 p.  20,20 €
ebook avec DRM 8,49 €
 
 
 
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Quelques petits détails décevants…

La plume de Loevenbruck est très addictive : on plonge directement dans le récit grâce à son écriture rapide et le rythme soutenu de son histoire. Pour accentuer cet aspect, il choisit de miser sur des chapitres courts.

J’ai eu un peu plus de mal lors des chapitres concernant le carnet du personnage principal, le texte est plus philosophique et peut-être moins facilement accessible, même si au fil de l’histoire ce problème s’arrange un peu. Il en profite pour nous donner des détails théoriques sur certains aspects de l’enquête.

Je suis restée assez distante des différents personnages…

Vigo, le héros, ne sait déjà pas qui il est lui-même : il est donc compliqué d’essayer de s’attacher à lui et de le comprendre. Le doute sur sa maladie persiste jusqu’au ¾ du roman, sa personnalité est donc assez floue pour le lecteur.

Il ne m’a pas semblé qu’Agnès soit indispensable malheureusement. Certes, on apprend quelques pans de la vie de Vigo lors de leurs conversations mais ce n’est pas non plus d’un immense intérêt.

La communauté des Sphinx m’a paru plus proche du lecteur : on connaît son but, on découvre ses méthodes. Finalement, c’est la seule entité que l’auteur dévoile entièrement. Damien est touchant car très protecteur vis-à-vis de Vigo et de ses coéquipiers.

L’intrigue est intéressante et assez proche des derniers événements… Je pense d’ailleurs que c’est pour cela que m’a autant emporté dès le départ.

Je reproche seulement à l’auteur de nous faire poireauter pendant plus de 200 pages avant d’avoir un vrai indice sur les différents mystères qu’entourent Vigo et l’attentat. Alors non, on ne s’ennuie pas grâce à l’écriture de l’auteur mais finalement j’ai eu l’impression de tourner en rond pendant une grande partie du roman.

Le dénouement est également frustrant car les réponses que l’on attend sont abordées assez vite et il m’a manqué un peu d’approfondissement dans tout ça.

En bref, si l’écriture de Loevenbruck est addictive et le rythme de lecture soutenu l’enquête piétine une bonne partie du roman et le dénouement manque de précision… Le lecteur passe un bon moment grâce à l’action présente du début à la fin mais les issues qu’il attend seront bien vite survolées.

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