Les yeux plus grands que le ventre
Jô Soares

Folio
janvier 2013
320 p.  8,50 €
 
 
 
 Les internautes l'ont lu

La gourmandise est un vilain défaut…

Nous sommes dans les années 30 au Brésil. Plus précisément à Rio de Janeiro, où sévit un drôle de serial killer. Celui-ci ne s’en prend qu’aux femmes de très fortes corpulences et surtout gourmandes. Très gourmandes. Son mode opératoire : gaver ses victimes de pâtisseries jusqu’à ce que mort s’ensuive. Le commissaire chargé de l’affaire sera épaulé par un ex-policier portugais, profiler avant l’heure, reconverti dans la pâtisserie. À travers ses personnages hauts en couleurs, l’auteur nous fait découvrir un Brésil d’avant-guerre. Gourmands, gourmandes, un conseil : si vous projetez de dévorer ce roman complètement loufoque, restez à proximité de votre frigo. Ce livre déjanté va vous ouvrir l’appétit.

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mortelle obésité

Attention, ce livre risque de vous dégoûter des pâtisseries ! Des femmes disparaissent mystérieusement dans la Cité Merveilleuse de Rio. Leur point commun :elles sont grosses, très grosses, et gourmandes, très gourmandes. Autre bizarrerie : on retrouve leur corps, horriblement éventré, fourré de l’objet sucré de leur gloutonnerie. La police carioca est perplexe, et se résigne à accepter l’aide d’un ancien inspecteur portugais, révoqué et reconverti dans la gastronomie, et d’une journaliste d’investigation à la beauté affolante. Le tueur en série sera démasqué grâce à l’analyse toute freudienne des pulsions qui expliquent la perversité de ses crimes et de leur mise en scène.
Un polar réjouissant, qui fait voyager dans les différents quartiers de Rio et leur population variée, puisque le milieu social des victimes va de la prostituée à la religieuse, toutes égales devant les « bananes meringuées » ou les « fofos à la crème ». On a quelques recettes en sus, au cas où l’appétit reviendrait.

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