Moment d'un couple
Nelly Alard

Folio
août 2013
416 p.  8 €
ebook avec DRM 14,99 €
ebook avec DRM 7,99 €
 
 
 
 La rédaction l'a lu

Vrai roman ou fausse bio ?

Olivier, journaliste politique de quarante-cinq ans, est marié depuis dix ans à Juliette, belle femme peu sûre d’elle-même après un lointain passé traumatisant. L’équilibre familial de ce couple de bobos parisiens, peut-être trop installés, va basculer le jour ou Olivier avouera à son épouse -par téléphone- sa liaison avec Victoire, une femme politique en vue. Tout d’abord sonnée par cette annonce brutale que l’on croit toujours réservée aux autres, Juliette, ignore encore qu’elle n’est pas au bout de ses peines… Les ingrédients des histoires d’adultère sont bien souvent d’une cruelle banalité, mais le deuxième roman de Nelly Alard est particulièrement intéressant car il plonge le lecteur dans les méandres psychologiques de chacun des acteurs, et explore tout une gamme de sentiments, de la passion à la trahison

Cette liaison extra-conjugale va très vite virer au harcèlement et à une intrusion quotidienne d’une violence inouïe pour le couple. Devant cette lente « dévastation » psychologique, chacun glisse à sa façon dans une mécanique guerrière dont l’enjeu est d’accepter ou d’empêcher l’explosion de ce mariage. On étouffe parfois dans ce récit adultérin, on se dit que c’est trop glauque, que l’intrigue aurait gagné à être raccourcie, mais il est impossible de le lâcher sans en connaître le dénouement. Et il est habile ! Il se murmure dans le milieu journalisto-litteraire parisien que ce livre serait d’inspiration fortement autobiographique. Quoi qu’il en soit, sa force tient vraiment à l’analyse psychologique des sentiments, mais aussi à son intrigue, digne des meilleurs thrillers.

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 Les internautes l'ont lu

Triangle amoureux.

Juliette et Oliver, mariés, bonnes situations, deux enfants sont heureux ou font semblant de l’être.
Tout est pour le mieux dans leur vie jusqu’à ce qu’Olivier annonce par téléphone à sa femme :
« Voilà. J’ai une histoire avec une fille, c’est une élue socialiste, ça dure depuis trois semaines et maintenant elle veut que je te quitte ».
Et nous voilà installés dans une sorte de ménage à trois ou aucun ne parvient à prendre une décision.
La franchise d’Olivier lui donne bonne conscience et il se débat entre ses deux femmes ne voulant en blesser aucune.
Juliette va essayer de survivre à la trahison, par amour où pour rester en accord avec l’idée qu’elle se fait du bonheur ou encore par peur du qu’en- dira- t-on?
Olivier ira jusqu’à demander à sa femme de l’aider à rompre avec sa maîtresse envahissante.
Un triangle amoureux dévastateur : le mari qui trahit, perdu dans ses sentiments et face à ses faiblesses, la femme trompée qui montre une grande détermination et une volonté surprenante à sauver son couple, la maîtresse diabolique prête à tout pour prendre la place de l’autre, allant jusqu’à l’obsession et le harcèlement. Le roman décrit cette guerre psychologique entre ces trois personnages.
Je n’ai pas été convaincue par cette histoire et malgré l’analyse minutieuse de Nelly Allard qui se livre à une véritable autopsie d’un couple, je me suis ennuyée et cette lecture m’a semblé interminable.

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on n'aurait pas dû

Décevant….

Ce roman était pourtant prometteur: l’histoire d’un couple qui allait être bouleversé par l’infidélité du mari, Olivier, journaliste politique. Très vite, il avoue sa liaison à sa femme, Juliette, sans y mettre fin pour autant. Lâcheté de l’annonce par téléphone, lâcheté dans son incapacité à faire un choix tout en se donnant le confort de la bonne conscience par ses aveux.
La quatrième de couverture nous promet  » comment survivre à la trahison ? C’est à cette question que ce roman, écrit au scalpel, sans concession mais non sans humour, entend répondre »
On attend les réactions de Juliette avec impatience mais peu se passe.
Je n’ai pas vu l’humour, je me suis ennuyée avec ces personnages qui m’ont semblé si peu crédibles. Olivier qui raconte par le menu sa trahison, Juliette qui laisse faire et accepte d’écouter tout ça. Ils sont agaçants, pitoyables et n’évoluent que très peu au fil de l’histoire. J’ai eu la pénible impression de lire et relire la même idée, les mêmes événements au fil des pages, formulées et reformulées, en boucle. Les réponses que ce roman voulait apporter, je ne les ai pas vues.
Non, je n’ai pas du tout aimé et ai été très déçue…

Retrouver Sido des errances immobiles sur son blog 

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