Pandemia
Franck THILLIEZ

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juin 2015
696 p.  8,70 €
 
 
 
 La rédaction l'a lu

Alerte pandémie

Trois cygnes sauvages sont découverts morts dans une réserve ornithologique en Baie de Somme. Très vite, ce sont vingt-sept, puis quarante-sept cadavres de ces oiseaux migrateurs que l’on repère aux Pays Bas, en Belgique, en Allemagne. Immédiatement, l’alerte sanitaire est déclenchée. En France, la Cellule d’Intervention Biologique d’Urgence ou CIBU est sur le pied de guerre. Une contamination aussi rapide suppose un agent infectieux d’une rare virulence. Serait-on face à une H5N1 d’un nouveau genre ?

Parallèlement, alors que l’équipe du 36 quai des Orfèvres -Franck Sharko, Lucie Henebelle et Nicolas Bellanger- tente de résoudre un crime particulièrement sordide, une attaque informatique frappe le réseau de la P.J. Les ordinateurs ne répondent plus, les données s’effacent au profit d’un message aux accents de mort : « Le Déluge arrivera d’abord du ciel, puis l’Apocalypse sortira des entrailles de la terre. »

C’est à ce moment que la transmission de la mystérieuse grippe aviaire à l’homme est avérée, dessinant les contours inquiétants d’une pandémie. Et la contagion se propage à la vitesse de l’éclair. A la préfecture de Paris, au palais de Justice, c’est l’hécatombe. Les malades tombent comme des mouches. Bientôt, des cas similaires sont signalés en province.

Virus biologique, virus informatique ? Pareille coïncidence ne peut être le fait du hasard. Au 36 quai des Orfèvres comme au CIBU, il ne fait aucun doute que de redoutables terroristes sont à l’œuvre. Et lorsque que les résultats des laboratoires révèlent que le virus aviaire est le fruit de manipulations biologiques, c’est une course contre la montre qui s’engage car le pire est désormais certain.

Avec ce deuxième volet des aventures de Franck Sharko et Lucie Henebelle où plane toujours l’ombre maléfique de « l’Homme noir », Franck Thilliez signe un scénario de cauchemar : la planète sous la menace du bioterrorisme et de la cybercriminalité. Nouvel opus d’un réalisme absolu puisque l’auteur s’est inspiré pour cette intrigue tirée au cordeau de ses nombreuses rencontres avec les chercheurs de l’Institut Pasteur de Lille et de leurs travaux. Comme pour « Angor » où il détaillait avec une déconcertante facilité les techniques de la transplantation cardiaque, il entre avec « Pandemia » dans les secrets des manipulations génétiques, l’élaboration de dangereux agents pathogènes et plonge dans les abîmes du Darknet : aussi limpide que terrifiant.

Alors qu’il rédigeait la dernière partie de son livre, éclatait à l’automne dernier en Afrique de l’Ouest l’épidémie Ebola. La réalité rejoignait alors la fiction. 

Avec ce polar sous haute tension, Franck Thilliez confirme être l’une des plumes les plus talentueuses et les plus addictives du thriller français.

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coup de coeur

Pendémique

Quel est le point commun entre un virus informatique et un virus grippal ?
Deux affaires qui à première vue n’ont rien en commun n’en font finalement qu’une seule.
Le point commun : l’homme oiseau, l’homme en noir.
Le début du roman est un peu long, mais une fois que l’intrigue pointe le bout de son nez, il est très difficile de la lâcher.

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