NEGRA SOLEDAD
DIAZ ETEROVIC RAMON

metailie
bb hispano
mai 2017
 20 €
ebook avec DRM 12,99 €
 
 
 
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nuit blanche

Heredia, privé à Santiago

Heredia, pour moi, c’est le poète José-Maria de Heredia dont j’apprenais les poésies (récitations à mon époque) à l’école.
Celui-ci est un privé qui vit dans le Santiago populaire. Particularité de ce détective, il écoute du jazz, Mahler, lit, n’a pas de portable, converse avec son chat Simenon qui, bien sûr, lui répond. Comme beaucoup de privés, il aime taquiner la dive bouteille.
Un jour, la femme de son ami avocat lui demande d’enquêter sur la mort de son mari Alfredo Razetti.
Opportunément, le second de l’avocat vient proposer son aide, un peu trop zélé pour moi ce jeune homme !! Mais bon, il peut être une aide pour résoudre l’énigme de la mort d’Alfredo.
Heredia n’oublie de contacter son ami et policier Ruperto Chacón dont la chef est Doris.
Doris, le rayon de soleil dans la grisaille du livre et de la vie d’Heredia. Le projet d’une vie commune se concrétise petit-à-petit.
Mais, retour à l’enquête. Heredia se rend à Cuenca où une exploitation manière de cuivre pollue le village. C’est sur cela qu’était l’avocat. Arrivée dans un village propret, bien bitumé mais silencieux. Et apeuré. Le consortium a le bras long et arrose bien les plantes de ce village (maire, curé…). Les draps sales de cette affaire ne flottent pas au vent de Cuenca et l’atmosphère est un brin spéciale.
Ne voulant pas divulgâcher la trame je n’en dirai pas plus, si ce n’est que Heredia va payer cher, très cher.
Sachez qu’il y a de l’écologie dans l’air, une exploitation minière, de gros intérêts financiers contrariés et les businessmen n’aiment pas être contrariés
Ce que j’ai aimé dans ce polar ? Sa nonchalance apparente, l’atmosphère qui se dégage. J’ai aimé suivre Heredia dans les rues de Santiago, dans les coins reculés aussi bien du pays que de son âme.

Bien sûr, vous allez me rétorquer, alors, si c’est lent… Oui, mais, vous aimerez mettre vos pas dans ceux de Heredia.
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