Ragdoll
Daniel COLE

Natalie Beunat (Traducteur)
Robert Laffont
la bete noire
mars 2017
464 p.  21 €
ebook avec DRM 8,99 €
 
 
 
 Les internautes l'ont lu

Quatre ans après le coup d’éclat provoqué à l’énoncé du verdict au procès de Naguib Khalib, le tueur crématiste, ce qui lui a valu un séjour en hôpital psychiatrique, William Oliver Layton Fawkes dit Wolf, est de retour à l’Homicide and Serious Crime, unité criminelle de la Police londonienne.

Appelé sur une scène de crime en face de chez lui, Wolf découvre avec effarement un cadavre constitué de six corps différents, pointant le doigt en direction de son appartement.

Pour corser cette affaire déjà complexe, le tueur adresse à Andrea, l’ex-femme de Wolf et journaliste sans scrupule, une enveloppe comprenant des photos et une liste de six noms, ses prochaines cibles, ainsi que la date de leur décès. Sur celle-ci figure le nom de Wolf.
Le compte à rebours est déjà lancé…

Installez-vous confortablement car dès les premières pages, on est déjà happé par cette histoire de serial-killer pour le moins hors norme. Pour ne rien gâcher, l’écriture très visuelle donne l’impression d’être devant une série TV. Et ça file, oubliez les temps morts et autres longueurs, la plume est tellement addictive qu’on ne voit pas passer les quelques 460 pages.

Même si Ragdoll est plus essentiellement axé sur Wolf, Daniel Cole a su apporter un savant mélange au niveau de la psychologie de ces personnages, décrite de façon subtile mais suffisamment pour apporter de la profondeur à leurs caractères. De même, la dynamique entre les personnages fonctionne très bien, notamment grâce à l’humour noir présent dans les dialogues et les réparties.

Au bout de quelques pages, j’ai pensé que je tenais (enfin) mon premier coup de cœur de l’année et pourtant… En découvrant les cerveaux (eh oui !) de toute cette histoire, le rythme de l’écriture prend un sacré coup d’accélérateur, un peu trop rapide (à mon goût), un peu comme s’il fallait à tout prix mettre le point final. Manquait juste quelques pages…

Ca n’empêche… Radgoll se dévore sans qu’on s’en aperçoive. Un excellent roman, qui plus est, un premier roman. Tout y est : l’écriture cinématographique, le ton, le rythme, l’humour.
Son auteur, Daniel Cole a déjà tout de l’étoffe d’un grand.
Et au vu de l’épilogue, il n’est pas impossible de retrouver Wolf et ses collègues dans une prochaine enquête.

Certains comparent Ragdoll à Seven. Mis à part la tête coupée et le fait de savoir le nombre de victimes au final… Mais sinon rien, aussi bien dans le fond que dans la forme pouvant faire référence au thriller de David Fincher.

partagez cette critique
partage par email
 

La poupée de chiffon

Je ne lis pas beaucoup de romans policiers, mais j’aime plutôt le genre glauque, voire gore.
Donc je ne suis pas déçue , D’autant qu’il est difficile d’en lâcher la lecture.
La fin m’a un peu perturbée, autant ne pas raconter pourquoi, même si en fait D. Cole emmène ses lecteurs et leur fait faire une embardée au dernier moment.
Le roman commence donc par la découverte du cadavre d’un corps reconstitué à partir de 6 corps différents.
L’enquête démarre avec un flic comme on les aime, un peu dézingué, couturé , abîmé.
Le hic, c’est qu’il a été partie prenante , et l’a payé très cher (3 mois de HP) pour avoir démoli à l’audience un accusé que l’on acquittait, mais que lui savait coupable.
Cet accusé semble être le pivot de cette nouvelle affaire.
Notre flic est entouré d’une bonne équipe soudée, mais qui le surveille avec bienveillance ; arrive un stagiaire, tout feu tout flamme, qui a un autre regard sur l’affaire.
Rien à raconter de plus quant au suspense. Les relations humaines et amicales sont bien retransmises. J’ai beaucoup aimé , même si je place ce roman un cran en dessous de « Seven » tout de même.

partagez cette critique
partage par email