À l'orée du verger
Tracy Chevalier

Folio
avril 2018
400 p.  8,50 €
 
 
 
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La famille Goodenough s’installe en 1838 dans l’Etat de l’Ohio. Les seules terres que cette famille a pu acquérir se trouvent sur la zone marécageuse du Black Swamp. Et qui dit marécage dit fièvre et moustiques.

Les conditions de vie sont plus que difficiles. Chaque hiver, ou presque, un enfant décède. Le père, James, s’est fixé pour but de planter et de développer un verger de pommiers. Il est à la recherche de la saveur parfaite, celle dont lui parlait son propre père en évoquant les pommiers anglais qu’il avait apportés avec lui dans le Nouveau Monde.

Sadie, la mère, est plus portée sur l’eau de vie faite à partir du cidre. Son alcoolisme lui fait d’ailleurs perdre régulièrement la raison et fait vivre un enfer à sa famille.

A la suite d’un drame, Robert, le plus jeune fils, quitte la ferme, traverse les Etats-Unis, exerce 1001 métiers et finit par devenir l’assistant d’un botaniste qui prélève et expédie vers l’Angleterre des pousses de séquoias géants.

A cette époque, de riches propriétaires anglais voulaient orner leurs propriétés de ces arbres.

Et la boucle est bouclée : si ses ancêtres ont implanté des pommiers, lui expédie des séquoias.

Comme à son habitude, Tracy Chevalier partage avec nous une magnifique histoire basée sur une reconstitution historique.

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