critique de "Douce nuit", dernier livre de Ragnar Hovland - onlalu
   
 
 
 
 

Douce nuit
Ragnar Hovland

Les Belles Lettres
l'exception
janvier 2017
224 p.  25 €
ebook avec DRM 14,99 €
 
 
 
 Les internautes l'ont lu

« C’est étrange comme avec les familles rien n’est jamais simple. »

C’est l’histoire d’un écrivain connu qui n’a pas écrit grand chose depuis quelques années, bien que son éditeur attende le grand roman maritime qu’il a annoncé. Il n’est plus tout jeune, picole sévèrement (mais prétend que ses années de beuveries sont derrière lui, qu’il « gère » ça aux petits oignons à présent) et est ma foi très occupé. Entre les quelques femmes de sa vie, les rêves nocturnes dont il se préoccupe grandement, ses parents très vieillissants et ses frères, ses journées filent et il se laisse porter. A ses côtés, et dans une atmosphère douillette et souvent tendre, nous partageons un petit morceau de Norvège… Bien que le déroulé du roman soit classique, la construction a un petit côté impressionniste, avec des petites touches comme ça, pas vraiment digressives mais singulières, n’allant pas jusqu’à l’étrangeté mais de toute façon dépaysantes pour un lecteur français. Les rapports entre les gens, les dialogues, la manière même dont le narrateur parle de la littérature en général, son avis sur quelques romans, tout a quelque chose d’exotique et en même temps de très familier. On sent une sincérité, que ce n’est pas fabriqué, fictionnalisé, que c’est simplement différent. Assez tendre, souvent drôle, toujours inattendu. (J’aime beaucoup la 4° de couv : une seule phrase. « Comme chacun sait, les choses se déroulent rarement comme prévu.«

partagez cette critique
partage par email