critique de "La vie est un millefeuille à la vanille", dernier livre de Lars Vasa Johansson - onlalu
   
 
 
 
 

La vie est un millefeuille à la vanille
Lars Vasa Johansson

Fleuve éditions
novembre 2017
416 p.  19,90 €
ebook avec DRM 13,99 €
 
 
 
 Les internautes l'ont lu

« La morale de cette histoire, c’est que si une petite fille vous demande de l’aider à cueillir des fleurs, il faut l’aider. »

Anton est un magicien professionnel, à l’ancienne. Tours de carte et manipulations fines, ses numéros n’ont pas évolué depuis sa première boite de magicien, quand il était enfant. Parvenu à quarante-cinq ans, il vivote de prestations maigrelettes en maisons de retraite (il fait l’homme de ménage la nuit chez Ikea en cachette, aussi). Pour tout dire, Anton a tout d’un loser, même pas attachant. Pourtant, il va se retrouver en plein coeur d’une *quest* d’héroïc Fantasy… Un roman à la tonalité résolument différente, dans une veine de pure Fantasy avec de gros côtés naïfs mais un humour plutôt irrésistible. Sans que l’on y prenne garde, on s’associe tellement aux mésaventures d’Anton qu’il devient impossible de lâcher le roman, entre gloussements aux dialogues cocasses et vraie envie de connaître la suite. C’est cousu de fil blanc mais ça fonctionne ! Entraînant et vitaminé.

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» La vie est un millefeuille à la vanille » ou les mésaventures d’un pied-nickelé dans la forêt d’Alice au Pays des Merveilles !!

Anton, comme les années précédentes, célèbre son anniversaire en dégustant seul un millefeuille à la vanille. Ce quadra est magicien professionnel et passe sa vie sur les routes afin de donner des représentations dans des maisons de retraites et autres lieux peu prestigieux.

Un coup de fil de son agent lui apprend que les prochaines représentations ont été annulées et qu’il peut rentrer chez lui. Agacé, Anton prend la route de nuit et se perd. Alors qu’il est en train de pianoter sur son portable pour trouver une carte des lieux, tout en conduisant, sa voiture percute un canapé Chesterfield rouge qui se trouve au beau milieu de la route.

C’est à pied qu’il devra aller chercher de l’aide en traversant la forêt de Tiveden. Et là, c’est le drame car cette forêt est peuplée d’elfes, de « frappeur de nuit », « d’un verseur de larmes » ! Notre magicien qui est loin d’être aimable, sociable et généreux va refuser d’aider une petite fille qui lui demande de l’aide pour cueillir 7 fleurs différentes.

Un terrible sort va lui être jeté. Anton ne pourra quitter la forêt de Tiveden qu’après avoir affronté trois terribles épreuves.

S’il rechigne au début, Anton va peu à peu prendre conscience qu’il n’a pas d’autre choix que d’accepter ces épreuves et que s’il ne veut plus être « ce raté qu’il ne supporte plus », il va devoir changer.

J’ai pris un grand plaisir à lire ce roman complètement atypique, bourré d’humour, relevant de la typologie du conte et qui m’a donné envie de manger du gâteau roulé à la framboise car il paraît que c’est un antidote aux maléfices des mauvais esprits !

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