Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux
Martha Hall Kelly

CHARLESTON EDITIONS
litterature genérale
janvier 2018
576 p.  22,50 €
ebook avec DRM 5,99 €
 
 
 
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coup de coeur

Coup de coeur !

Et coup de maître de l’auteure dont c’est le premier roman.

Martha Hall-Kelly, après trois années de recherches et d’écriture, raconte, de façon romancée certes mais tellement passionnante, l’engagement sans faille d’une femme bien décidée à changer le monde.

Caroline Ferriday est née dans la bonne société américaine. Un temps actrice, elle travaille, bénévolement, au début de la Seconde Guerre Mondiale au Consulat Français à New York. Elle se dévoue particulièrement pour les petits orphelins, n’hésitant pas à vendre l’argenterie de sa famille pour pouvoir continuer à leur envoyer des colis alors que la France est sous domination allemande.

Dans le même temps en Allemagne, la jeune médecin Herta Oberheuser trouve difficilement du travail. Quand elle tombe sur une petite annonce pour un poste de médecin dans un camp de rééducation, elle se dit que c’est la chance de sa vie. Elle se retrouve seule femme médecin au camp de Ravensbrück , camp de concentration pour femmes. Là, elle commettra les pires atrocités dont des opérations expérimentales sur des déportées polonaises.

Ces jeunes femmes seront surnommées « Lapins » dans le camp car celles qui survivaient ne pouvaient plus parfois que se déplacer en sautillant.

A la fin de la guerre, Caroline Ferriday découvrira les mutilations, les souffrances infligées à ces jeunes femmes. Elle sera d’autant plus choquée quand elle apprendra que les femmes déportées n’ont reçu aucune compensation financière contrairement aux hommes. Elle n’aura alors de cesse de pouvoir les faire toutes venir aux Etats-Unis (pas facile car la Pologne est tombée sous le joug soviétique) afin qu’elles puissent être opérer.

Caroline se consacrera jusqu’à la fin de sa vie à ces femmes.

Alors qu’il traite d’un sujet difficile, ce roman se lit d’une traite tant son auteure a su raconter cette histoire d’une façon particulièrement humaine. Elle ne porte pas de jugement mais déroule devant nos yeux des enchaînements de circonstances qui parfois mènent aux pires comportements. Dans le même temps, elle met en valeur la force de ceux qui, envers et contre tout, luttent pour le triomphe des valeurs humanistes.

Il y a une vidéo sur Caroline Ferriday  et elle est ici 

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