Le vieux saltimbanque
HARRISON JIM

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litterature gen
aout 2017
 6 €
ebook avec DRM 10,99 €
 
 
 
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Découverte pour moi de la plume de Jim Harrisson et je n’en sors pas vraiment enchantée !

Il nous présente ici peu de temps avant sa mort, une autobiographie écrite à la troisième personne. Un texte un peu décousu à mon sens manquant de chronologie, on voyage dans le temps à différentes époques de sa vie.

Il nous parle de son enfance, de manques ; la perte de son oeil et le départ prématuré de son père et de sa soeur décédés tous deux dans un accident de voiture. Il avait dix-neuf ans à l’époque et c’est la rage accumulée en lui qui lui a donné l’envie de devenir écrivain.

Jim Harrison était un sacré personnage, hanté par un rêve de vieux saltimbanque… Il aimait la nature, les animaux et paradoxe aussi la chasse et la pêche. Il nous raconte son amour pour sa truie qu’il considérait comme un animal de compagnie !

Très belles descriptions de la nature mais trop de narration à mon goût passant du coq à l’âne sans transition à différentes périodes de sa vie. J’avoue m’être parfois perdue dans le récit.

Un peu saoulée si vous me permettez l’expression, lui qui aimait tant l’alcool, les femmes et le sexe.

Un bilan sur sa vie à 70 ans préoccupé surtout par sa perte de libido.

Un grand poète et romancier aimant la France qui le lui rendait bien. Un être au rapport difficile avec l’argent, brûlant la corde par les deux bouts, écrivant des scénarios pour Hollywood et enseignant la littérature pour vivre.

Je n’ai malheureusement pas été séduite, l’impression d’être passée à côté.

Ma note : 6/10

Les jolies phrases

Le sexe est le plus puissant despote qui règne sur nos vies.

Si tu es nul, pourquoi t’en prendre à autrui ?

Il médita longuement sur la vanité masculine et le besoin de prolonger ces illusions viriles quitte à jeter toute crédibilité aux orties.

Nous vivons tous dans le couloir de la mort, occupant les cellules de notre propre conception. Certains, reprochant au monde leur condition déplorable, ne seraient pas d’accord. Nous naissons libres, mais l’homme est enchaîné.

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