D'or et de sang : La malédiction des Valois
Catherine Hermary-Vieille

Albin Michel
litt.generale
septembre 2016
384 p.  21,50 €
 
 
 
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La malédiction des Valois

« La malédiction des Valois », roman historique raconte comment les Valois ont abandonné le trône de France aux Bourbons .
Connaissant les écrits de l’auteur , c’est avec plaisir et confiance que je me suis replongée dans une période tumultueuse de l’Histoire de France.
Le déclin commence à la mort d’Henri II (fils de François I), époux de Catherine de Médicis. Il meurt accidentellement lors d’une joute .
C’est alors que M. de Médicis toute puissante, ayant eu 7 enfants se charge de la couronne de France, ainsi que de la destruction de ses 4 enfants encore vivants en les montant les uns contre les autres. Un vrai nœud de vipères, pourtant Catherine est intelligente et a le sens de l’Etat, mais la sauvagerie domine cette famille qui ne cesse de se quereller ;
François II monte avec son épouse Marie Stuart sur le trône, mais pour 16 mois seulement. Suivra Charles IX,mais le préféré de Catherine lorgne vite le trône et sera roi sous le nom d’Henri III, il est entouré de « mignons » très efféminés et ne pourra donner de descendant .
Et au milieu de ces garçons s’épanouit Marguerite de Valois, Margot, « la perle » , qui n’a pas le sens aigu de la diplomatie de sa mère et sera surtout folle de sa beauté et aussi de l’amour physique (j’ai renoncé à compter le nombre de ses amants, et encore, ceux connus de la petite histoire) ;
Sa mère la marie très jeune à son cousin Henri de Navarre, qui malgré une vie dissolue ,est un homme capable de louvoyer intelligemment durant toutes les années qui précèdent sa montée sur le trône de France à la mort d’Henri III. Il répudie Margot et se marie avec Marie de Médicis. Il sera le premier des Bourbons.
Dés le début du livre se dessine la violence de ce siècle, la St Barthélémy en est un moment capital , et puis de trahisons en querelles, les poignards sont vite sortis, d’où,le titre . La cour est encore fastueuse, même si les caisses sont vides, l’or et les pierres précieuses sont très proches du sang de ceux qui les portent.
Une remise en mémoire d’une période qui marque la fin de la Renaissance.
Belle lecture.

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