Elena et les joueuse
Lolita Pille

Stock
La bleue
mars 2019
251 p.  19 €
 
 
 
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La détresse d’une jeunesse violentée

Une partie de tennis entre amies, un fiancé attendu sur le quai d’une gare… Paris, le 29 août 2014 : cette journée d’été aurait pu ressembler à toutes les autres pour Eléna sans quelques fantômes pour la tourmenter, à l’image de celui de Catherine, figure emblématique de son adolescence, et de la famille Chèvreloup, au milieu de laquelle elle a grandi. Enfant prodige du tennis, Eléna a laissé le temps et l’ambition lui filer entre les doigts, et cherche à se réinventer, à se délester d’un passé devenu trop lourd à porter, que le lecteur découvre au fil des conversations entre Eléna et ses amies.
Premier opus d’un ensemble intitulé « Journal intersexe, Eléna et les joueuses » conjugue modernité et classicisme pour dire la détresse d’une jeunesse violentée par son époque. Dix-sept ans après le fracassant succès de « Hell » (Grasset, 2002), tour à tour encensé puis éreinté par la critique, et après s’être retirée pendant onze ans dans une « chambre à soi » à Brest pour se consacrer à son projet, Lolita Pille revient avec un roman audacieux, porte d’entrée d’une œuvre aussi atypique qu’exigeante.

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