La disparition de Stephanie Mailer
Joël Dicker

b.de fallois
mars 2018
 23 €
 
 
 
 La rédaction l'a lu
coup de coeur

Cet ouvrage est le coup de coeur des librairies Payot (Suisse) dans le quoi lire ? numéro 24

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 Les internautes l'ont lu
on n'aurait pas dû

Nul

Incroyablement mauvais ! le style est pauvre, les personnages d’une caricature effrayante !
A éviter

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coup de coeur

Alors qu’il s’apprête à partir en retraite, l’inspecteur Jesse Rosenberg est accosté par une jeune journaliste, Stéphanie Mailer, qui lui dit qu’il n’a pas réellement élucidé la plus grosse affaire criminelle de sa carrière, que tout était là devant lui mais qu’il n’a rien vu.

L’affaire en question s’est déroulée en 1994 alors qu’il était tout jeune inspecteur de police : le maire et toute sa famille ont été assassinés chez eux, ainsi qu’une joggeuse qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment.

Remué, Jesse décide de contacter Stéphanie Mailer mais celle-ci a disparu. Cette disparition pousse Jesse à réouvrir l’enquête…

Je n’aurai qu’un mot pour ce roman : ADDICTIF !!! Dès qu’on l’a commencé, on ne peut plus le lâcher !

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Vacances de Pâques 2013 : j’avais loué pour une semaine un gîte dans les Vosges. Au programme : randonnées et visites. J’emporte dans mes valises La Vérité sur l’affaire Harry Quebert. Quelle erreur ! Impossible de décoller de mon bouquin ! Je n’ai qu’une hâte : rentrer pour lire. Rien d’autre ne m’intéresse… (déjà qu’en temps normal, les randos…) Maintenant, je suis prudente : quand je pars découvrir une région, je veille à n’emporter que des livres pas trop prenants, autrement, autant que je reste chez moi !
Alors quand j’ai su que Joël Dicker venait de publier La Disparition… je me suis ruée dessus…
Autant le dire tout de suite : je suis très déçue et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, je trouve que les personnages (inutilement nombreux à mon sens) sont vraiment caricaturaux : on a l’impression d’esquisses insuffisamment travaillées et manquant cruellement de profondeur psychologique, de fantoches stéréotypés ! Certains d’entre eux touchent même parfois franchement au burlesque tellement ils sont outrés ! Du coup, impossible de s’attacher à eux ou de ressentir la moindre émotion à leur égard. Ils sont vivants, tant mieux pour eux, ils meurent, bof, on s’en moque un peu !
Par ailleurs, trop souvent, les situations, archi-convenues, relèvent du cliché. Les dialogues sont plats « comme des trottoirs de rue » (c’en est drôle parfois!)
Et l’on ne croit pas une seconde à cette histoire boursouflée de partout et complètement invraisemblable ! L’auteur dit dans certaines interviews que ce n’est pas un polar… Ça se discute, mais ce qui est vrai, c’est que parfois on a plutôt l’impression d’être dans un vaudeville, voire dans une farce ! On passe finalement du plat à l’outrancier… Étrange comme impression…
Et puis, il y des « trucs » franchement insupportables, notamment les scènes racontées par un personnage et, chapitre suivant, inutile flash-back, on assiste à ladite scène qui a eu lieu vingt ans plus tôt. Bon, une fois, ça va, on a compris…
Quant aux répétitions, d’adjectifs notamment, elles sont légion ! Il m’aurait demandé, le gars Joël, que je les lui aurais soulignées, moi, avec mon stylo rouge de prof !
Et cependant, je reste bien persuadée que le scénario de base n’était pas mauvais et qu’il eût été possible d’en faire un roman intéressant, peut-être en le dégraissant, en approfondissant la dimension psychologique des personnages ou en travaillant davantage l’écriture des dialogues, notamment…
C’est trop long, on sent parfois un côté « remplissage ». (C’est encore la prof qui suppose que l’élève n’avait plus rien à dire, mais comme il fallait atteindre un certain nombre de pages pour avoir la moyenne….)
Je suis sans doute sévère, mais c’est à la hauteur de ma déception.
Cela dit, même si j’ai eu un petit coup de mou au bout de la centième page, j’ai poursuivi ma lecture et j’avoue que, malgré tout, l’intrigue m’a portée jusqu’au bout ! Donc, malgré les réserves énoncées plus haut, La Disparition reste tout de même un page-turner efficace…
Les seuls personnages qui m’ont fait rire et dont j’ai aimé la description sont les grands-parents de Jesse Rosenberg (souvenez-vous, ceux qui disent tout le temps : « Bande de petits cons » ou « C’est de la merde » ; là, j’avoue que le comique de répétition m’a fait marrer) – c’est un chapitre d’ailleurs complètement délirant et qui n’est pas tout à fait dans le même registre que le reste de l’oeuvre, peut-être parce qu’il y a de l’humour… (p 489 à 499)
Bon, mais je me connais… tout cela ne m’empêchera certainement pas de me jeter sur le prochain roman de Dicker…
(Avec tout ça, j’ai complètement oublié de vous dire de quoi ça cause ! Tant pis, au moins, on ne pourra pas m’accuser d’avoir divulgâché l’intrigue…)

Retrouvez Lucia Lilas sur son blog

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on n'aurait pas dû

Grosse déception

Ayant de bons souvenirs des précédents romans de l’auteur, c’est en toute confiance et surtout sans envie de chercher la petite bête que je me suis engouffrée dans celui ci.
La machine est bien huilée, au moins pendant une bonne centaine de pages et puis…c’est du vent.
Certes ce roman se lit très vite (heureusement, 630p tout de même)mais que de poncifs, de redites, de clichés ; désespérant par moments.
En 94, lors du premier festival inauguré dans une lointaine banlieue de NY, a lieu un quadruple meurtre .Deux jeunes flics bouclent l’affaire.
En 2014, disparaît une jeune journaliste, S.Mailer, d’autres meurtres s’ensuivent.Les deux jeunes-vieux flics reprennent leur affaire apparemment mal traitée des années auparavant.
Heureusement que l’écriture est d’une banalité affligeante, pas d’efforts à fournir de ce côté là, parce que se greffent sur cette histoire une trentaine de personnages secondaires, et que les chapitres alternent systématiquement d’une période à l’autre.
En me relisant, je me trouve un peu sévère, mais c’est parce que j’attendais un bon moment de lecture et que je suis déçue.

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coup de coeur

A savourer sans modération !

Roman gigogne sympathique qui fait passer d’agréables moments de lecture, à se perdre dans les méandres d’une enquête compliquée qui ressemble à un jeu de piste. Certains lecteurs sont déçus de ne pas y trouver davantage de force ou de rigueur, mais franchement, que demande-t-on à une fiction sinon de nous distraire ? Alors, ne boudez pas votre plaisir et même si vous avez, à certains passages, estimé que 633 pages, c’est trop, savourez le dernier Dicker ! Il est bon …

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