Le peintre de Fès
André Réveillaud

Editions Tensing
mars 2014
236 p.  17 €
 
 
 
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Désillusion.

Joliment écrit et illustré ce roman au-delà de l’histoire a surtout pour intérêt de montrer que même avec la meilleure volonté, les meilleurs sentiments, les humains de par leurs origines, leurs cultures, celles de leurs religions en particulier, sont scellés chacun sur leurs propres socles.
Vouloir échapper à cet état est d’une manière plus populaire tenter de marier la carpe et le lapin.
On comprend ainsi que quelques soient leurs souhaits, ils en reviennent toujours à cette évidence de l’impossible.
Ainsi, le héros du roman, Pierre Alfagui, baigné dans une atmosphère pourtant enchanteresse en fera l’amère expérience.
Malgré ses efforts pour réaliser son rêve de s’immerger dans ce peuple Marocain, allant jusqu’à en épouser les coutumes et la religion, il n’en recueillera qu’amertume, désillusion et incompréhension
Depuis la nuit des temps, combien d’humains ont tenté comme lui l’impossible conciliation des races, la culture des individus à fortiori quand les religions s’en mêlent.
Il en sera probablement ainsi jusqu’à la fin des temps.
Ce livre écrit il y a près d’un siècle en témoigne encore aujourd’hui, s’il en est besoin.

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