Où que j'aille
Albane Gellé

Esperluète Editions
cahiers
juin 2014
20 p.  8 €
 
 
 
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Lui

Il est des poèmes si vivants qu’il suffit de regarder leurs mots s’agiter, vivre leur vie, sans l’aide de personne, à travers bois et rivières pour se sentir heureux et apaisé. Tu voyages avec moi, tu n’es pas encombrant Où que j’aille Présence de l’absent (le mal nommé !), celui qui n’est plus, son père. Il n’a jamais autant été, à côté d’elle, Albane, au quotidien, dans ses petits gestes de la vie, dans les lieux où elle passe et dans ceux où elle vit… Une légèreté dans le ton tu n’es pas encombrant, sourires malicieux, il faut vivre malgré tout. Pas gêné par la pluie ou le vent, lui, pas encombrant. Plus léger que l’arbre, toujours à ses côtés. Présence évanescente « tu souffles sur un pissenlit ». Elle s’agite, il donne du sens à tout cela. Elle espère qu’il l’entend. C’est pour ça qu’elle lui parle, qu’elle écrit des livres, des poèmes. Qu’elle lui dit qu’elle le voit et le sent. Il s’amuse peut-être de la voir en mouvement, c’est sûr même, toujours derrière lui, où qu’il aille… Trop émue. Je me tais et souris…

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