Rosa candida
Audur Olafsdottir

Traduit par
Catherine Eyjólfsson
Points
février 2012
356 p.  7,70 €
ebook avec DRM 9,99 €
 
 
 
 La rédaction l'a lu

Cet ouvrage fait partie de notre sélection week-end N° 54 qui est ici

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 Les internautes l'ont lu
coup de coeur

Un regard sur la vie.

Ce roman pétillant, rafraîchissant et parfois ironique invite le lecteur à suivre le voyage initiatique du jeune Arnljótur, surnommé Lobbi par son père.
A 22 ans, passionné de jardins et de roses, il quitte l’Islande, son île glacée et volcanique pour aller restaurer une roseraie abandonnée dans un monastère étranger.
N’emportant pour seul bagage, que quelques boutures d’une rose sans épine, et la photo de sa fille âgée de quelques mois, issue d’une aventure sans lendemain.
Il quitte son père, son frère jumeau autiste pour vivre sa passion de la botanique : passion transmise par sa mère récemment décédée dans un accident de la circulation.
Argent de poche, billet d’avion et vieille voiture pour terminer son périple, les kilomètres défilent au gré des rencontres et de ses réflexions sur l’existence.
Quelle naïveté , quelle candeur !
Notre Candide semble perdu, s’interrogeant sur la vie.
Ce voyage est le point de départ de sa vie car il se prend désormais en main.
Il va connaitre la solitude, l’abandon : il prend conscience de la mort, au travers notamment de la religion.
Il s’interroge sur la sexualité et les rapports avec les autres ; sur sa responsabilité vis à vis de sa fille, qu’il ne connait pas mais qu’il va assumer avec tendresse, et conviction dès l’instant où il en aura la garde.
ROSA CANDIDA est une histoire remplie de délicatesse et de pudeur sur le parcours d’un jeune homme qui devient un père accompli.
Un hymne à la vie, un miracle.

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Un voyage initiatique

Malgré tous les avis très positifs lus sur ce roman sur la blogosphère, j’ai été déçue… Je suis bien évidement tombée sous le charme de l’écriture de l’auteur, vraiment très belle et agréable à lire, mais mon coeur n’a pas vibré pour cette histoire…

Ce jeune homme et son voyage initiatique n’ont pas su me convaincre et je n’ai pas réussi une seule fois à m’identifier à ses sentiments, ses interrogations, ni non plus à celles de sa compagne (bien silencieuse et effacée à mon goût !). Certes, la relation avec le bébé est touchante, et la rencontre avec les moines et le jardin assez intéressante et originale, mais j’ai trouvé que ce voyage ressemblait plus à une fuite qu’à un désir de construire quelque chose de neuf et j’ai trouvé Arnljotur bien mou et falot. Sa mère est décédée et son père est âgé, son frère est handicapé, ce sont bien sûr des éléments qui font qu’on le comprend lorsqu’il part à l’aventure, à la poursuite de la rose tant aimée de sa mère, mais je l’ai trouvé souvent puéril et indécis (malgré une grande candeur et beaucoup de fraîcheur, pourtant), faisant montre de peu de personnalité et se laissant plutôt mener par les évènements.

Alors oui, on apprend dans ce roman que “La beauté est dans l’âme de celui qui regarde” (mais ne le savait-on pas déjà ?), mais j’ai trouvé l’univers du récit un peu pâle, même si on y lit une grande tendresse vis à vis de la vie et d’autrui et une manière positive de voir défiler le cours des choses.

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